Au pays des Fantino et Vignolo rois, où la polémique fait vibrer le pavé déjà battu et usé d’un peuple résolument gréviste et contestataire — la faute à un passé troublé et troublant, entre dictature militaire (1976-1983) et populisme kirchnerien (2003-2015) —, l’adage énonce que football et politique ne font souvent qu’un. Personnification incarnée de cette réalité, descendant d’immigrés italiens au destin unique, président de l’Argentine de 2015 à 2019, « loco del fútbol », Mauricio Macri a su convertir l’enthousiasme de l’afición Xeneizes et Albiceleste en voix électorales. Il s’est bâti une légitimité auprès du peuple argentin à travers son engagement dans le football.
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