Comme révélé par L’Équipe, la FIFA a appelé l’Irak à jouer ses deux prochains matchs de qualifications à la Coupe du monde 2022 et à la Coupe d’Asie 2023, respectivement contre l’Iran et le Bahreïn, sur terrain neutre. En effet, alors que les matchs doivent se tenir mi-novembre, le pays est touché par de violentes manifestations qui ont fait plus de 270 morts depuis début octobre, selon un bilan effectué par l’AFP. Après quelques heures de flottement, le président de la Fédération Irakienne de Football Abdel Khaleq Massoud a annoncé à l’AFP que ces deux matchs allaient se disputer en Jordanie.
Cette interdiction n’est pas une première pour l’équipe nationale d’Irak, qui n’avait pas pu disputer de matchs à domicile pendant quatre ans, entre 2013 et 2017. À l’époque, la Jordanie s’était déjà imposée comme une solution de repli.
Nous avions consacré l’été dernier un article à l’historique politique de la rivalité footballistique entre l’Iran et l’Irak, qui est disponible
ici.