La géographie des clubs de foot français
Sport le plus suivi en France, le football suscite des passions dans tout le pays. Pour autant, toutes les régions du territoire comptent-elles un club de foot professionnel ? Analyse de la géographie du football professionnel français en cartes.
⚽️ Sport le plus suivi en France, le football suscite des passions dans tout le pays.
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🇫🇷 Pour autant, toutes les régions du territoire comptent-elles un club de foot professionnel ?
Analyse de la géographie du football professionnel français en cartes. ⤵️ pic.twitter.com/8DqcH9s9V9
Une grande partie du pays (ex-régions Centre, Auvergne, Limousin et Poitou-Charentes) n’est pas représentée.
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Le grand quart « Sud-Ouest » ne doit son salut qu’aux métropoles bordelaise et toulousaine.
Ainsi, l’espace vide du football français se concentre davantage autour du Centre-Ouest de la France et, à un degré moindre, du Sud-Ouest.
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C’est d’ailleurs dans la Creuse que figurait le « point Nemo », endroit le plus éloigné d’un stade de L1, en 2019.https://t.co/JF4kchNHMt
C'est en réalité un trompe l'oeil. Si l'on ne prend que les clubs ayant disputé au moins 10 saisons dans l'élite, Tours, Châteauroux, Limoges, Angoulême et Niort disparaissent.
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Leur passage furtif en D1 ressemble plutôt à une anomalie qu'à une norme. pic.twitter.com/DCvcnXMytA
Une autre clé de lecture réside dans la tendance du foot à se concentrer dans les grandes aires urbaines.
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Le constat est effarant : les 19 clubs engagés en 2019/20 (hors Monaco) sont tous dans l'une des 40 plus grandes agglomérations. La plus petite, Nîmes, compte 270 000 hab. pic.twitter.com/8XfMGtbvZM
On tend ainsi à observer une parfaite asymétrie entre le classement des 30 plus grandes aires urbaines et celui de la L1.
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Jugez plutôt : 22 d’entre elles ont connu la L1 ces 10 dernières années. Seules Toulon, Perpignan et Béthune échappent au foot pro. pic.twitter.com/YJXEDY4WU0
De plus, ces municipalités plus modestes s’orientent souvent vers d’autres disciplines, moins couteuses que le foot, pour faire exister le sport de haut niveau.
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🏀 Le basket, par exemple, est très prisé des aires urbaines moins peuplées, comme Cholet ou Roanne. pic.twitter.com/SF7AGzfEdl
C’est ainsi que l’on retrouve des villes de taille moyenne en L2, sans réelle possibilité de s’installer en L1 à terme.
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Dans cette fameuse zone délaissée, Niort, Châteauroux ou plus récemment Rodez sont des exemples emblématiques. pic.twitter.com/iOSlK9pkQj
La tendance n’est pas près de s’améliorer, et il y a fort à parier que de nouvelles métropoles rejoignent la L1.
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On peut penser à Grenoble et Clermont, désormais bien installés en L2 ou, plus hypothétique, au SC Toulon… 👀 pic.twitter.com/jPfyB2jN2U